Antésite et Bistroquet
Avec Frédéric Achard et François Juillard
Un spectacle à consommer sans modération
Il était une fois la soif. Celle de chanter, certes. Mais aussi la soif réelle, véritable. Un besoin irrépressible de s’abreuver pour le comédien chanteur danseur que je suis lors des chaleurs de fin d’été 2020 à Lyon pendant un stage Afdas de théâtre musical où il fallut s’hydrater durant trois semaines d’intense recherche artistique. Chaque matin, nous dansions sous l’égide d’un chorégraphe avant de travailler la voix avec un pianiste hors pair, une chanteuse spécialiste en technique vocale et d’un metteur en scène.
Quelle aubaine fut cette trouvaille dans les placards de l’appartement loué pour mon séjour sur place : une bouteille d’Antésite se dissimulait dans la cuisine prête à me désaltérer entre deux exercices chorégraphiques matinaux. Bien que connaissant déjà cette essence de réglisse, j’en avais oublié les vertus… Celle-ci dépassèrent de loin leurs simples fonctions hydratantes.
L’esquisse du personnage et son nom naquirent quelques mois plus tard, en parfaite adéquation avec le répertoire que je désire présenter à la cantonade, aux rues, bistrots, maisons d’hôtes, municipalités ou théâtres bien évidemment. Un répertoire d’avant et d’après-guerre, une dizaine de chansons de Vian, Mireille, Renoir, Brel, Brassens, Béart, Bécaud …